lunedì 24 dicembre 2012

Omosessualismo e libertà sessuale


L’omosessualismo nuova figura della “liberazione sessuale” 
e cavallo di Troia del neoliberalismo 

L’intervento della psicanalista e saggista francese Véronique Hervouët, 
di cui pubblichiamo la prima parte, è apparso sul sito: 


L’homosexualité est un phénomène aussi vieux que l’humanité et les préjugés sur elle (qui relèvent de la même prérogative phallique qui fonde la mysogynie) se sont dans une large mesure effacés dans la société occidentale 1. Aussi peut-on s’interroger sur l’activisme en présence qui consiste à présenter l’homosexualité sur un mode victimaire alors même qu'elle est publiquement présentée comme un nouveau modèle. Car ça n’est pas une vue de l’esprit :  le marketing, la pub, la mode, les compagnies d’assurance, les fictions-télé (pour enfants comme pour adultes, et plus particulièrement pour les adolescents), les campagnes politiques s’appliquent à  flatter l’homosexualité, à l’instrumentaliser comme un argument de  séduction et de vente.  




Cette promotion de l’homo n’est pas seulement le fait de la communauté  homosexuelle, fut-elle sur-représentée parmi les instances médiatiques et culturelles et constituées en efficaces lobbies politiques. Elle est relayée par une large fraction de sympathisants et activistes hétérosexuels dont nombre de représentants politiques, journalistiques et  culturels investis d’une foi militante, vecteurs d’un puissant prosélytisme.

 Prédication et inquisition
  Afin de mieux cerner le socius et qu’y pénètre plus profondément la promotion des nouveaux modèles, une stratégie coercitive et  dialectique s’est constituée.  Agissant sur un mode culpabilisateur qui se donne les gants vertueux des Droits de l’homme, elle consiste à exercer une pression idéologique ayant vocation à formater l’opinion publique et une menace sur la liberté de pensée qui tend à la paralyser et à la criminaliser. Cette stratégie s'inscrit dans la  politique européenne dite de «défense des minorités »  qui consiste à encourager les revendications identitaires (linguistiques, sexuelles, ethniques, religieuses, régionales, etc), à attiser leur dimension conflictuelle en accréditant leurs discours victimaires et en les mettant en concurrence au sein de dispositifs institutionnels 2 « anti-discriminatoires » spécifiquement conçus pour accueillir et gérer ces conflits. Méthode du pompier pyromane mise au service d’une stratégie impériale  notoire (diviser pour régner), qui a pour fonction de dissoudre la citoyenneté, les solidarités politiques et sociales qui s’y attachent, en fragmentant le corps social en communautés consuméristes concurrentes. 
Forts de ces puissants soutiens politiques et institutionnels, les lobbies homosexuels ne craignent pas d’exercer ouvertement leurs menaces sur la liberté de penser, parfois même sur  le mode crapuleux. Par exemple par la voie du chantage à la dénonciation (banalisé sous le terme d’outing), celle de l’homosexualité de personnalités politiques afin qu’ils se déclarent publiquement tels et manifestent leur solidarité à la cause en imposant les amendements et dispositifs institutionnels adéquats pour que s’accélère la mutation de la culture et des moeurs. Voire même sur le mode de l'agression violente : manoeuvres d’intimidation sur des plateaux de télévision, pressions, violence verbale, agressions en commandos contre des auteurs critiques et  leurs éditeurs 3
La loi « anti homophobie », promulguée précipitamment à l’opportunité d’un fait divers  (dont l’instruction s’est finalement soldée par un non lieu 4), est venue légitimer du sceau juridique ces pratiques d'intimidation, l’interdit de pensée et de débattre ainsi que le prosélytisme offensif qui caractérisent le mode opératoire homosexualiste. 
Ces stratégies, qui associent l'activisme militant et les campagnes publicitaires, affichent une prédilection pour  les milieux scolaires. La jeunesse adolescente et pré-adolescente, en plein éveil sexuel, présente en effet l'avantage d'un fort potentiel réceptif et constitue un vecteur de pérénité pour la cause homosexualiste. 
A l’instar de représentants de commerce, des militants de la cause homosexuelle porteurs de  «valises antihomophobie»5 sont introduits officiellement dans les écoles,  légitimés  à empiéter sur le temps scolaire, à sensibiliser les jeunes à l’homosexualité et à la valoriser. 

« Les élèves sont  invités à prendre part à des débats et à des interventions sur l’identité gay, lesbienne, bi ou trans, sur la sexualité et ce qu’elle représente de plaisirs. (...) Les ressources offertes par le monde asssociatif ou les expériences d’autres pays offrent un large éventail d’exercices à faire en classe, d’interventions par de jeunes gays et lesbiennes exposant leur quotidien aux élèves et traitant de ce que représentent l’exclusion et l’injure homophobe »  6 "

Des campagnes d’information d'envergure à l'attention des jeunes bénéficient du soutien et du financement publics. Notamment celles du CRIPS 7 qui, tirant opportunité des problématiques adolescentes contemporaines et du consensus politique qui  entoure  ses activités,  outrepasse allègrement ses fonctions officielles de prévention du SIDA pour les instrumentaliser dans le sens du prosélytisme homosexuel. Nous pointerons notamment l'édition de  brochures particulièrement crues, illustrées de dessins « sexuellement explicites »,  destinées au pré-adolescents (de 10/12 ans)  qui se donnent pour mission de les mettre « sans fausse pudeur » au fait de la sexualité (masturbation, « première fois », pose du préservatif, etc) mais qui poussent aussi la sollicitude jusqu'à  diriger celles et ceux qui s'interrogeraient sur leur « orientation sexuelle » vers une « Ligne Azur »8, serveur téléphonique animé par un représentant  notoire de la pornographie homosexuelle militante.  Relève aussi de l'initiative et du financement publics la création  d'accessoires et gadgets à but «éducatif»  tel le «Manège enchanté» (dispositif «technique»  consistant en une demi-douzaine de phallus multicolores dressés sur un socle de bois), qui postule à l’animation formatrice par  exercices ou concours d’enfilage de préservatifs. Tandis qu'en parallèle des manoeuvres de lobbying  s'emploient à  réclamer une réforme des manuels scolaires permettant de légitimer par voie d'enseignement la nouvelle norme homosexualiste. 
Autant de productions mentales et fantasmatiques de la sphère privée, introduites dans le champ public par voies médiatique et institutionnelle, qui ont pour vocation de générer et accélérer des mutations  culturelles, civilisationnelles, en opérant au  niveau de leurs  structures les plus profondes, leurs fondements anthropologiques. 
Ces visées s'expriment ouvertement au sein des stratégies politiques : 
La « gauche » s'est fait une spécialité idéologique et électorale de privilégier les revendications sociétales  homosexualistes au point que leurs motions et programmes respectifs émanent des mêmes rédacteurs. Ainsi en est-il d'un groupe de travail du club de réflexion de Dominique Strauss-Kahn « A gauche en Europe »  (dirigé par un adjoint de la Mairie de Paris, militant déclaré de la cause homosexuelle) qui relaie officiellement dans son programme l’intégralité des revendications militantes de l'interassociative LGTB (Lesbiennes-Gay-Transexuels-Bisexuels). Dans cette profession de foi s'exprime clairement la volonté de  préparer  « la reconstruction d'un projet politique adapté aux mutations de la modernité, d'une nouvelle identité face à la perte des repères collectifs anciens. (...) Il faut inventer un nouveau paradigme idéologique. » (Christophe Girard, adjoint aux affaires culturelles à la Mairie de Paris, Libération 11/05/04).
 
  Ce détournement des revendications sociales dans le champ sociétal (très avantageux sur le plan économique) étant parfaitement ajusté aux visées néolibérales et le marché électoral  libertaire étant supposé  en expansion, la  « droite » n'entend pas être en reste pour les prochaines élections.  Ainsi  la profession de foi du groupe de réflexion UMP « On est là ! », à vocation « attrape gays », censée "déringardiser" la droite en lui permettant d'affronter des questions de société taboues,  renchérit-elle en proposant  tout un panel d'extensions de jouissances  tels la création de "salles de shoot" où serait délivrée de l'héroïne sous contrôle médical, le droit à l'adoption pour les couples homosexuels, un "cours des différences de genre et d'éducation sexuelle de la sixième à la troisième" ainsi que la légalisation de l'euthanasie.
Ce  travail de forçage et de sape s’exerce d’autant mieux que s’avèrent efficaces les mesures de coercition et d’intimidation qui frappent les esprits critiques. Mesures qui  sont, comme nous l'avons vu, soutenues et légitimées par voie juridique, à savoir la déclinaison pénale,  très dissuasive, de la loi  «anti homophobie». 
Ainsi ces «minorités», auxquelles se sont alliés les pouvoirs médiatiques et institutionnels, se sont-elles dotées des moyens d’imposer leurs diktats au plus grand nombre 9, de peser sur la liberté de pensée et d'évacuer tout débat en réduisant leurs contradicteurs au silence.

Des incidences de l’effacement de l’Interdit sur le désir
L’homosexualisme, nouvel avatar de la « libération sexuelle » est, comme elle, le fruit de la  permissivité issue de l’effondrement des interdits. 
La  sexualité ayant été  libérée au delà de toute espérance mais sans avoir tenu ses promesses,  la « libération sexuelle » a pris au fil des ans l'allure d'une immense défaite, aussi amère que silencieuse.   
Nous reconnaîtrons dans cette issue paradoxale de la «libération sexuelle» le parcours du désir en tant qu’il est lié à l’Interdit 10.  Si le rapport de cause à effet ne s’impose pas a priori comme une évidence, nous pouvons toutefois en vérifier la pertinence a posteriori.  Ce qui se manifeste en effet avec éclat aujourd'hui, c’est que la permissivité la plus générale mène non pas à l’épanouissement des satisfactions mais au contraire à une baisse du désir. En  témoigne  la surenchère transgressive que le désir s’impose pour se maintenir 11. Contre cette évidence, cette baisse du désir n'est pas chose aisée à éprouver comme telle, ce qui explique que rien n’en soit explicitement articulé. Plutôt ce désir en souffrance s'exprime t-il sur le mode de la frustration et du ressentiment qui s'exposent effectivement sur le devant  de la scène  publique.

Véronique Hervouët
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  1. Les résultats d’enquêtes d’opinion (sondages IPSOS/Têtu), la multiplication des programmes TV qui y font référence (près de 800 en 2003), démontrent une banalisation,  une acceptation croissante de l’homosexualité dans la société française et contredisent les discours victimaires  ainsi que les chiffrages fantaisistes des « études militantes » des associations homosexuelles.
2. La Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discrimination et pour l’Egalité) nouvel organisme institutionnel chargé  de la « lutte anti discrimination » et son relai européen Equal, par lequel l’Union européenne subventionne désormais massivement des organisations communautaires. Ainsi l’association de lobbying de cadres homosexuels l’Autre cercle vient-il de se voir attribué 400 000 euros de subventions (Libération, 26/05/04). 
3. « Après avoir intimidé l’éditeur d’Alain Soral, Act Up récidive en allant saccager les locaux du magazine 20 ans,    qui aurait eu le tort d'accorder une interview à cet auteur. Une interview dans laquelle celui-ci redoutait que la montée actuelle des communautarismes  ne tourne à un retour du fascisme des milices. Le 11 avril 2003, les locaux des éditions Blanche ont été dévastés par les membres d'Act Up. Le personnel présent a été agressé physiquement et une des stagiaires envoyée à l'hôpital. » (www.communautarisme.com)
4 . Il est important de rappeler que faute d'éléments probants la justice a prononcé un non-lieu dans l'enquête sur l'agression présumée de Sébastien Nouchet, qui avait accusé trois personnes de l'avoir brûlé vif dans son jardin. Ce fait divers avait amené Jacques Chirac  à faire légiférer sans attendre, précipitant l’adoption d’un projet de loi relatif à la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe, en son temps qualifié de  « Loi Nouchet ».  Malgré l’avis défavorable de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, qui s'était inquiétée des conséquences d'une loi « anti-homophobie »  sur la liberté d'expression, ce projet  a finalement été entériné par son intégration à la loi portant création de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité (HALDE) du 31 décembre 2004. 

  5. Les « valises anti homophobie » sont des malettes dites « pédagogiques » créées par le gouvernement Jospin sous l'égide de Ségolène Royal.
  1. Extraits de documents en ligne sur le site du Club de réflexion de Dominique Strauss-Kahn « A gauche en Europe » : Http://www.gauche-en-europe.org/IMG/doc/LGTB_-_ rapport final_finalAG2E.doc 
  2. Le CRIPS (Centre Régional d'Information et de Prévention du  Sida) d'Île de France est un établissement public financé par la région, la Ville de Paris, la préfecture, le ministère des Affaire étrangères et la Caisse régionale d'Assurance maladie.
  3. Une présentation critique de ces  brochures et prestations de service du CRIPS est accessible sur le site du Perroquet libéré :   http://www.leperroquetlibere.com/index.php?action=article&id_article=185976 
  4. Il n’est pas inutile de préciser que la proportion des homosexuels dans la population est de moins de 5%.

  1. La permissivité et l'invitation à la jouissance promulguées par l'idéologie libérale-libertaire ouvrent à la rencontre avec l'impossible, plus douloureuse que celle de l'Interdit. En effet, si celui-ci suscitait la frustration, il stimulait le désir en ménageant le credo dans un Possible. Tandis que la découverte de l'insatisfaction récurrente ouvre sur l'abîme d'un  incontournable désenchantement. 
  2. Ainsi voyons-nous le catalogue des fantasmes ordinaires céder  progressivement le pas à un inventaire qui rejoint celui des pathologies criminelles : inceste, pédophilie, meurtre, dont les recueils conçus et marchandisés comme des stimulants sexuels sont aisément accessibles dans les réseaux spécialisés. 

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